Aide individualisée

Mon intervention de comportementaliste – médiateur consiste à vous aider à trouver ou retrouver de l’harmonie dans la relation avec votre animal. Je vous aide à comprendre l’origine des comportements indésirables dans votre contexte relationnel singulier, et Je vous accompagne au changement dans le respect de vos valeurs et de vos choix de vie.

Comportements indésirables

Les modes d’expression sont spécifiques à chaque espèce vivante en fonction de sa perception sensorielle et de ses capacités physiques. L’adaption de l’animal dans votre foyer est liée à sa compréhension de votre langage, et réciproquement vous au sien.

Un chien agressif n’est pas un chien « méchant » comme l’exprime le langage populaire. Il n’y a pas la volonté d’attaquer, ni de faire du mal. L’agressivité doit être comprise comme une énergie de vie ou de survie.
En dehors d’un trouble psychique (cela peut arriver) , l’agression est une réaction à une émotion pour se protéger ou pour défendre une ressource ( jouet, nourriture, maître…). Le chien émet un signal dont le but est de faire fuir l’intrus.
Les signaux sont progressifs, ils s’expriment par le physique ( attitude corporelle, position des oreilles, poil dressé, regard fixe ou fuyant), par la voix (grognement sourd, aboiements…) par la présentation du dentier jusqu’à l’attaque si le congénère ou l’humain interprète mal les signaux émis. En fonction de l’animal et du degré de l’émotion, les étapes entre le premier signal et l’attaque sont différentes.
La plupart des morsures sont la conséquence d’une situation où le chien se sent en danger et où il ne peut pas fuir, et la majorité des situations d’agressions révèlent un défaut d’apprentissage et de socialisation.
Pour votre sécurité et celle des autres, consultez un professionnel si le comportement de votre animal est , ou devient incontrôlable.

Dans quelles situations y a t-il des destructions ?
Tout d’abord il y a les destructions du jeune chiot qui mordille tout objet à sa portée. Ce qu’il faut savoir c’est que nous imposons notre territoire familial à notre jeune animal et ce parfois durant de longues heures. Le chiot s’ennuie , il est donc nécessaire de lui apprendre progressivement à rester seul et et lui proposer un lieu adapté . ( la buanderie, la cuisine, et un parc à bébé peut s’avérer une bonne solution, et une caisse dans laquelle il peut se réfugier) . Il ne détruit pas pour vous embêter, il s’occupe ! Ne le gronder surtout pas si vous n’assistez pas à la scène . Car votre chien associerait votre retour à un moment de crainte cela peut gâcher durablement votre relation !

Il y a également les destructions liées à un gros stress ou une anxiété de séparation. Elles existent et peuvent être très spectaculaires. L’histoire du chien est importante, les conditions d’élevage, la race peut aussi influencer la fréquence de ce type de comportement de destruction. Là encore il est possible de déconditionner le chien à anticiper votre départ, d’aménager son environnement, de lui donner de quoi s’occuper…
Lorsqu’on est confronté à une anxiété , on peut observer d’autres symptômes comme des plaies de léchage, il est donc utile de se rapprocher d’un comportementaliste pour évaluer le problème et mettre en place des mesures pour prendre soin de votre relation.
Notre environnement est peu adapté à recevoir un animal, il faut donc le penser avec cette présence qui peut nous réserver de bonnes comme des mauvaises surprises !

A moins d’une faiblesse des sphincters (à contrôler chez un Vétérinaire ), la propreté est apprise en douceur et ritualisée. Un chiot contrôle ses sphincters entre 4 et 6 mois, Attention  c’est un temps moyen qui peut varier énormément d’un animal à l’autre.
Surtout ne grondez pas vous risqueriez de fixer un comportement  inverse au comportement attendu. La crainte et la peur peuvent bloquer le chien qui se cachera pour faire ses besoins.
Des situations d’excitation et de stress peuvent provoquer une miction, avec l’âge les choses s’arrangeront d’elles même !
S’il n’y a pas de problème médical, et si la malpropreté persiste, une évaluation de la situation peut être effectuée par un comportementaliste qui vous aidera à résoudre le problème.

Les aboiements sont au chien ce qu’est la parole aux humains. Les aboiements servent à communiquer.

Ils ont différentes tonalités et se distinguent selon le contexte; les aboiements peuvent exprimer de l’excitation au départ en ballade, dans le jeu avec le maître, signalent la présence d’un visiteur ou un mouvement insolite, en situation d’ attache et que le maître s’absente, ou encore en laisse en situation de grand stress face à des humains ou autres chiens croisés…

Les éthologues ont montré que les aboiements sont un système fonctionnel de communication dans le cadre de la relation homme /chien.il semblerait que c’est au cours de la domestication que le chien a développé cette capacité à signaler aux humains leurs états émotionnels. (ref: Florence Gaunet chercheur au CNRS de Marseille).

Certaines races sont plus bavardes que d’autres!

Il est possible de mener une action éducative pour faire diminuer ou s’arrêter des aboiements intempestifs.

Les peurs du chiens existent dans différentes situations, elles s’expriment par de la fuite ou encore de l’agressivité.( à distinguer les peurs du bruit tel que l’orage despeurs liées à des situations stressantes). Certaines peurs peuvent s’apprivoiser, par une bonne socialisation dès le plus jeune âge. L’attitude du maître doit se situer entre réconfort sans surprotection ; vous deveZ être sécurisant (n’écouteZ pas ceux qui affirment qu’il faut ignorer la peur pour ne pas la renforcer). les peurs sont d’abord du registre de l’émotion et non une seule manifestation comportementale à rééduquer!

Certaines races canines sont plus adeptes à la fugue ; principalement le chien de chasse qui a besoin de se mettre en quête d’une proie. mais ce n’est pas la seule circonstance de fugue; il y a bien entendu pour tous les chiens ou chiennes, la recherche de la rencontre sexuelle. Lorsque votre chien s’échappe et revient de lui même , accueilleZ le joyeusement , ne le grondeZ pas même si l’envie ne vous manque pas. vous risquerieZ de renforcer son découragement à rentrer par crainte des représailles. La castration ou la stérilisation sont un bon remède. Un enclos sécurisé peut être également une bonne solution . lLévaluation des circonstances de fugues peuvent être confiées à un comportementaliste qui aura un regard moins affectif sur la situation.

Pour une bonne communication avec votre animal, je vous aide à :

cf. Jean Lassard éducateur canin au Canada